mardi 7 septembre 2010

if something filled up my heart with nothing someone told me not to cry

je suis présentement à narbonne, il fait chaud, il est quatre heures de l'après midi et je suis en pijama et je crois bien que c'est la première fois depuis des années lumière que ça m'arrive. j'ai passé la semaine dernière entre paris, luxembourg, barcelone, montagnac et narbonne, d'abord dimanche j'étais à rock en seine et j'ai vu arcade fire et j'ai aussi vu les black angels et c'était excellent mais j'ai surtout vécu un des meilleurs concerts de ma vie avec arcade fire, ARCADE FIRE. après avoir failli mourir dans la zone la plus dangereuse de toute la fosse durant le concert des ting tings, on a finalement atterri au quatrième rang, fierté, parce que malgré tout y a toujours cette pulsion incontrolable qui fait que je dois toujours être le plus près possible, et je dis malgré tout parce que c'était PAS de tout repos. mais qu'importe, dès qu'ils ont commencé à jouer (ready to start, de circonstance) je me sentais plus de joie, je crois que j'étais transie de joie, je sais pas ce que ça veut dire exactement, transie, en transe? j'étais en transe, en extase, blabla, tu sais, même si parfois je devais fermer les yeux et pas trop bouger parce que j'avais peur de défaillir parce que j'avais des restes de grippe encore. si bien que j'ai à peine remarqué quand il a commencé à pleuvoir jusqu'à ce que je vois tout trouble à travers mes lunettes, pendant we used to wait, une des meilleures de celles qu'ils ont jouées, surtout à la fin, c'est le dernier morceau qu'ils ont joué avant que la pluie ne les arrête, j'étais même pas furieuse parce que win il a dit we'll have to wait et dans ma tête ils allaient revenir et puis ils sont revenus trois heures plus tard jouer wake up en acoustique sous une pluie torrentielle, avec tous les gens qui faisaient les choeurs, les bras en l'air et les cheveux dégoulinants et les lunettes embuées (enfin moi) et ça devait être l'endroit le plus parfait au monde à ce moment là, à mon humble avis. j'ai pas versé une larme, c'est bizarre, je crois que c'était trop mouvementé pour que j'aie le temps de pleurer. après heureusement HEUREUSEMENT on dormait pas au camping mais dans une auberge de jeunesse parce que même ma marinière était humide sous ma veste ce qui fait que j'ai du dormir en petite culotte et qu'un joli londonien m'a vu à moitié nue le lendemain matin parce que j'avais oublié que j'étais pas seule. ça m'a trop rappelé cet été même si c'était la première fois de ma vie que je parlais français dans une auberge de jeunesse, ça m'a rendu nostalgique presque. en fait j'ai fait cent mille choses cet été, j'aimerais que ça s'arrête jamais, maintenant que j'ai vu la moitié de l'europe je veux voir l'amérique, j'aimerais ne jamais commencer la fac, ne jamais m'installer à paris, ne jamais m'installer nulle part. je vais loger dans une chambre sous les toits finalement (ha j'adore dire ça) parce que j'en ai trouvé une juste derrière mon école mais c'est pas tout à fait sûr encore, je croise les doigts et les orteils quand même parce que ne pas prendre le metro tous les matins c'est on ne peut plus parfait. on m'appelle je dois y aller, see you la prochaine fois que j'aurais internet, je sais pas trop quand exactement.
j'ai mis des photos sur cleoelectric aussi.



et merci pour vos conseils!

1 commentaire:

ces-fils-qui-nous-remuent a dit…

rock en seine pourquoi je rentre de vacances le jour ou ça se termine putain mais je vais me pendre bouhou..
sinon merci ça me fait plaisir parce que moi j'aime lire ce que tu écris :) et Madère oh oui viens il faut plus de jeunes pour faire la teuf parce que les vieux beaufs fan de johnny qui viennent faire de la randonnée bon voilà haha bref.